- Mouvement national des précaires de l'Éducation Nationale -

- Mouvement  national des  précaires de  l'Éducation Nationale -

Fin des cotisations sociales sur son salaire = fin du salaire différé = fini les allocations chômage, fini les retraites, fini les protections de la S

Envoyée mercredi 26 septembre 2018 à 18:30:00



Fin des cotisations sociales sur son salaire = fin du salaire différé = fini les allocations chômage, fini les retraites, fini les protections de la Sécurité sociale pour conserver sa santé ou bien se soigner, fini toutes les aides sociales de la CAF, etc... In fine le but de ces prédateurs·trices c'est de tout privatiser pour en finir avec les services publics = payer sa retraite, ses soins à l'hôpital, etc. comme on fait, par exemple, avec les mutuelles complémentaires santé ....

Ce qu’est le salaire différé

Il est restituée sous forme d’un salaire indirect : pour se soigner, pour toucher notre pension de retraite, pour les allocations familiales, les allocations chômage et le financement intégral (voire, majoré en cas de « faute inexcusable de l’employeur ») des suites d’accidents du travail, de trajet et maladies professionnelles reconnues comme telles.

Par conséquent, cette augmentation que l'on vous a consentie en supprimant les cotisations sociales, est une escroquerie, vous allez vous en rendre compte plus tard quand vos allocations logement, allocations familiales, sécu, retraite, etc... vont baisser vertigineusement, puis seront supprimées petit à petit pour vous obliger à payer des assurances privées couteuses.

 

Le salaire différé, c'est le fondement même de la Sécurité sociale, mais également de l’assurance-chômage et des allocations familiales. Comme chacun sait, le rôle des « politiques » institutionnels, des représentants patronaux et des économistes, étant de rendre confus ce qui est clair, nous entendons bien plus souvent parler, à ce propos, de « charges » des entreprises et de « prélèvements obligatoires » sur les salaires. D’où l’explication qui suit.

Lorsque nous lisons notre feuille de paye, nous y voyons les cotisations prises sur notre salaire et « ce que cotise » l’employeur pour nous. Tant pour l’assurance maladie, pour la retraite, le chômage et les allocs. Et nous entendons dire en boucle que toutes ces "charges" pèsent sur les entreprises, que les PME sont traquées par l’horrible URSSAF. Voilà comment, à grands traits, la réalité nous est dépeinte. Dans le même ordre d’idée, beaucoup de gens pensent que la CAF, c’est l’État.

Salaire super-brut ou salaire chargé

Or, les fameuses cotisations, tant celles prélevées sur les salaires que celles versées directement par l’employeur, constituent en réalité une partie des salaires qui est « différée » car nous n’en disposons pas immédiatement. Elle nous est restituée sous forme d’un salaire indirect : pour se soigner, pour toucher notre pension de retraite, pour les allocations familiales, les allocations chômage et le financement intégral (voire, majoré en cas de « faute inexcusable de l’employeur ») des suites d’accidents du travail, de trajet et maladies professionnelles reconnues comme telles.

Cela est si vrai que la comptabilité des entreprises a une rubrique « salaire super brut » ou « salaire chargé » (salaire brut + cotisations patronales) qui chiffre le fameux « coût du travail ». D’un point de vue strictement comptable, la distinction entre « part des salaires » et « part patronale » des cotisations versées est purement technique et arbitraire. L’INSEE considère d’ailleurs la rémunération des salariés comme l’ « Ensemble des rémunérations en espèces et en nature que les employeurs versent à leurs salariés en paiement du travail accompli par ces derniers : salaires et traitements bruts en espèces et en nature, cotisations sociales effectives et imputées à la charge des employeurs ».

•• En savoir plus >>>




Retour aux archives